"Néont vert"

ET bien la chose est imple comme je l'ai dit.... ces empereurs hyperactif, à défaut de dormir les 6 premier jours de nos semaine univesel, font repos le dernier, et donc les planetes libérés dans la nuit entre Sixten et septen sont encore inoccupé à l'auror intersystème...., phénomène dont j'ai profiter mon envoyer mes équipes de colonisation...

Sache que dans ma galaxie, il y avait pas moins de 10 planete "abordable" donc entre position 4 et 9.... j'ai su en profiter, mais j'avoue que la part de chance a aussi été de mon coté...

Pour ce qui est du someil réparateur.. je serais plutot du meme avis que toi, car 53h de garde cette semaine ( [hRP] j'ai taffer 53h.. de 3h du mat A 12h30 6 jour sur 7 .. [/hRP] ) m'ont passablement éreinté...

mais bois donc avec nous, et fêtons ton retour en ces lieu, où tu t'es fais, il est vrai rare..

après cette longue absence, kurhar briquait son zinc.. astiquait ces verres en attendant le retour de ses amis..

et aussi des nouveaux ONAE, car il était temps pour tous de reprendre des contacts réguliers, salutaire pour la cohesion de l'alliance et la pérénité des objectif de renouveau !

Kurhar, donc, astiquait.. lorsque la porte s'ouvrit ..

Flooder invertébré Nombre de messages : 238 Date d'inscription : 20/03/2007

un homme habillé en noir apparu. Sa mine était toujours aussi sombre.

Sur sa poitrine était gravé au sang un dragon rouge signe de sa lignée.

Le tonnere gronda et GOLDWIND approcha de la table.

bonjour Kurhar, heureux de te voir ici. Tavernier, amènes nous ta meilleure bouteille, nous avons tous de long périples à nous raconter et nous avons besoin de nous chauffer la gosier.

Kurhar et goldwind commencèrement à remplir leur verre et se mire à se raconter leurs périples en attendant la venur des autres ONAE

L'Empereur Stofenberg, grand tyran de son époque, ne se lassait pas de faire la guerre. Seulement, les gens fuiaient devant lui, et les planètes sur lesquelles il se rendait étaient toujours désertées. Pas un habitant, pas un pauvre transporteur abandonné. Et l'Empereur s'ennuyait.
Mais un jour, un beau jour assurément, car une de ses sondes lui signale la vie à proximité. Aussitot, il envoie son meilleur espion, qui revient, formel :
Monseigneur, il y a une planète quelque peu habité, mais la seule trace de vie est dans un bar étrange. Et il n'y a pas grand monde...
L'Empereur se lève, le congédie. S'il y a de la vie, alors il y a des gens capables de s'opposer à lui. Et il ne laissera pas faire cela. Il se renseigne. Oui, c'est bien ce qu'il craignait. Il décide donc d'y envoyer sa fille.

_ Vous m'avez fait mander, Monseigneur?
Son regard est froid, et ne laisse rien déceler de ses sentiments. Comme son père.
_ Oui. Il y a de la vie, tout près. Cela ne doit pas être.
_ Qui?
_ Des hommes, aparemment.
_ Vous en avez peur, Monseigneur?
L'Empereur descend de son trone, et frappe d'un revers de la main celle qui ose douter de sa puissance, qui osera peu etre un jour s'opposer à lui. Sa fille se relève, ne dit rien. Ses yeux fixent toujours l'Empereur du meme froid qui semble avoir atteint son coeur. L'Empereur ne semble pas le remarquer, se rasseoit.
_ Je veux que tu te rendes là-bas. Il y a de fortes chances pour qu'ils soient membres de cette... alliance, qui pense rétablir la paix dans le monde.
_ Est-ce un mal Monseigneur?
_ Moi vivant, il n'y aura jamais la paix! Nul n'est capable de s'opposer à moi! L'univers est à moi! A moi!!!
L'Empereur est furieux.
_ Va, et tue les tous! Prends tous les hommes qu'il te faudras! personne ne s'opposera jamais à moi! personne!
_ Bien Monseigneur. Si Monseigneur le permet, j'irai seule. Je passerais inaperçu.
L'Empereur ne répond pas, le Colonelle salut, puis s'en va.

Arrivée sur cette planète, le Colonelle ne tarde pas à remarquer la petite lumière verte. Tout en s'assurant que personne ne la suit, elle se dirige vers ce bar. Tient, on rit à l'intérieur. Cela faisait longtemps... Des voix d'hommes, des bruits de verres, des paroles... oui, ils font bien partit de cette alliance dont son père a si peur : l'ONAE. un doute l'assaille. Si cette alliance mène à bien son objectif, alors elle prendra la planète de son père. Or, c'est elle, Colonelle Stofenberg, qui doit l'avoir. Quitte à les tuer tous, elle ne les laissera pas prendre sa planète. Par une entaille dans la porte, elle scrute. Ils ne sont que 4, ce sera chose aisée. Le Colonelle pousse la porte, entre, et dégaine.

Les Quatre Compères étaient assis à leur table habituelle.

Les rires, entrecoupés de récits plus ou moins long, n'étaient interrompus que par Kurhar, le maître des lieux, qui allait avec quatre chopines vides, puis revenait avec quatre chopines pleines.

Kurhar venait justement d'effectuer un aller vers le bar, lorsque la porte s'ouvrit avec fracas. Tout le monde leva la tête: une silhouette se dessinait dans le chambranle de la porte, une arme au poing.
Chacun avait d'instinct porté leur main à leur ceinturon, ou sous le bar pour Kurhar, où se trouvait une fusil à plasma. Les doigts se raidirent sur les gachettes lorsque chacun vit que l'individu était armé.

Seul Asauwin restait assis, imperturbable, et ne portant pas d'arme de poing, se contentait d'observer le nouvel arrivant.

L'individu hostile leva le bras et tira une première salve sur la table des habitués.
En un éclair, les amis s'étaient levés et renversaient la table, faisant voler chopines en éclat.
La table fut frappée par les tirs du belligérant.

Au même instant, Kurhar avait empoigné son fusil et tiré à son tour, sa position à l'écart lui permettant de réagir à son tour.
Le tir effleura l'assaillant à l'épaule, l'égratignant légèrement. Celui, d'un saut de côté, se mis à l'abri derrière un poteau.

La tension retomba, tout le monde était sous le choc. Plus un bruit. Clic. Une arme qu'on recharge.

Kurhar brisa le silence:

"Même pas un bonjour dites donc, on n'entre pas dans mon bar sans saluer les gens qui s'y trouvent.
Et au fait, c'est fermé! ajouta-t-il en riant légèrement."

A sa surprise, une voix féminine répondit:

"Bonjour, c'est un beau jour pour mourrir n'est-ce pas?"

Surpris, les amis n'osaient parler. Une femme? Que veut elle? Pourquoi cette attaque? Peu importe, les compagnons se resaississent. Chacun est près, attentif au moindre bruit. Et puis, l'attaquante sort de sa cachette, et tire à nouveau. Cette fois, ils son prets. Asauwin, qui s'était glissé derrière la porte, se jette sur cette femme pour la désarmer. Instinctivement, les deux adversaires ont adopté une pose de combat. Asauwin analyse vite : cette femme sait se battre à mains nues. Les autres regardent attentivement. Kurhar est sortit de derrière son bar, se rapproche de ses amis, et donc des combattants. Nul n'ose tirer, de peur de blesser leur ami. Rix dégaine sa lourde épée, le corps à corps ne le gène pas, il interviendra s'il le faut.
cela fait dix minutes que ce combat dure, et bientot, Asauwin se rend compte que son adversaire reste de moins en moins défensive, la colère s'empare de ses gestes. Elle veut le tuer, c'est tout. Cependant, il n'ose trop se servir se sa force contre elle. Il reste donc en défense.
_ C'est tout ce que tu sais faire ? ne me dit pas que c'est grace à cela que tu as pu survivre!
La moquerie le laisse totalement indifférent. C'est à nouveau une preuve de colère. Et puis, Rix, impatient, lance son arme. Par réflexe, le Colonelle se détourne de Asauwin pour esquiver. Mais Rix lance bien, et Asauwin profite de ce moment d'inattention pour frapper son adversaire, qui s'écroule par terre, inconscient.

Flooder invertébré Nombre de messages : 238 Date d'inscription : 20/03/2007

GOLDWIND observit la scène de son regard froid.

une fois le combat fini, il dit : vous avez été long pour maitriser une femme^^.

Bon, ligotons là et allons de nouveau boire un coup.

L'intervention de Goldwind brise la tension dans les épaules des amis. Pendant que Rix va récupérer son arme, fichée dans le bois de la porte, Kurhar va chercher des verres, et Asauwin ligote le Colonelle sur une chaise, en attendant son réveil. Puis, les amis se rasseoient à la table, et la conversation reprend, nullement marquée par ce qui vient de se passer. Kurhar regarde la captive : il a quelques questions à lui poser, il l'aiderait bien à se réveiller.
_ Elle ne doit pas etre aussi évanouie que sa. Vous pensez qu'avec un bon verre...
_ Je ne pense pas que cela soit une bonne idée mon ami, intervient Asauwin. Elle pourrait etre plus mal qu'autre chose.
_ Sottises Asauwin! tranche Goldwind. Elle est juste assomée, une petite baffe, et... hop!
_ Je suis d'accord avec Goldwind, une baffe n'a jamais fait de mal à personne, du moins si c'est Asauwin qui frappe!
_ Dans ce cas, mon cher Rix, il faudra attendre que j'en ai l'envie!
Kurhar intervient.
_ En attendant, que dites vous d'un verre?
Evidemment, les compagnons ne refusent pas, et la joie et la bonne humeur reprennent le controle de ces 4 amis.

Tous les compèrent étaient à table, riaient, buvaient, et jouaient aux cartes. Un grognement leur fit tourné la tête.
L'assaillante se réveillait.
Un petit concilliabule commença entre les membres et amis de l'alliance ONAE.
Puis Asauwin se leva, pris une chaise, l'installa près de la personne ligotée. Il mis la chaise face à lui, s'assit, les bras croisés sur le dossier.

"Alors on se remet?"

Une douleur sourde comprimait le cerveau de Colonelle Stofenberg. Elle gémit et releva la tête péniblement. L'homme qui l'avait assomé était devant elle, un sourire narquois aux lèvres; la colère s'empara d'elle.

"Chiens! cria-t-elle.
_Oh, chiens ou tout autre chose, qu'est-ce que ça change, dit Asauwin avec un petit rire. Alors, par où commencer. Qui es-tu?
_Libérez moi!
_Désespérée et folle est la personne qui exige lorsqu'elle est ligotée. Tu n'arriveras à rien de cette manière. Quel est ton nom?
_Je ne vous dirai rien! dit-elle, l'oeil mauvais, un rictus plus qu'un sourire aux lèvres tellement il exprimait la haine.
_Tss Tss Tss dit Asauwin en se tournant vers ses collègues qui jouaient toujours aux cartes. On n'en tirera rien de bon mes amis, son âme est aussi noir que le café infecte de Kurhar.

_Eh! dit Kurhar, pour ma décharge je sers plus de chopines que de café, j'ai pas l'habitude.
_Je veux bien te croire mon ami, plaisanta Asauwin.
Bon, puisqu'on ne peut rien faire de la demoiselle, peut-être en tirerons-nous un bon prix auprès d'un marchand d'esclaves de la bordure extérieure de la galaxie!

_Vous n'oseriez pas! cria Colonelle Stofenberg.

Les compères rirent ensembles.

_Non, déclara Asauwin, ce n'est pas dans nos manières, seulement la tête que tu as faite était un régal.

Colonelle Stofenberg bouillait, mais surtout elle sentait ses défenses perdre de plus en plus de poids... Elle avait tout râté, elle les haïssait, elle haïssait son père, elle se haïssait. Ses rêves.... plus rien, ces hommes là que rien de sérieux ne pouvait atteindre apparemment l'avait elle, une tueuse aguerrie, maîtrisé et la tenait à leur merci.
Les larmes se mirent à perler aux coins de ses yeux. Comme elle s'en voulait!

Asauwin remarqua ce changement d'attitude.

"Bon, si on reprenait. Je suis Asauwin, Diplomate ONAE, Empereur de Seylon. Je ne sais pas pourquoi tu es là, pourquoi tu as fait çà, qui tu es.... Autant de questions dont je serai ravi d'entendre les réponses.
Voilà ce que je propose: je vais te chercher un verre d'eau, tu dois avoir soif. Ca te laisse le temps de rêfléchir, savoir si tu veux me parler ou non.
Dans le cas contraire, on te laissera partir, sans armes évidemment.
On sera évidemment moins complaisant si tu reviens nous agresser: dans ce cas nous te tuerons.
Je vais chercher le verre d'eau."

Asauwin avait parlé d'une voix douce et posée, avec un regard bienveillant pour la jeune femme prisonnière.
Il se leva et passa derrière le bar.

Les regards sont maintenant dirigés vers la jeune femme, chcun dans l'attente d'une réponse.
Une boule se forme dans la gorge du Colonelle. Elle ne doit pas parler à ces hommes, et pourtant... Cet homme qui lui a parlé... Sortit de derrière le bar, revenu avec un verre d'eau, qu'il lui fait boire doucement.
C'est impossible, il n'y a que les hommes durs et mauvais qui survivent en ce monde, du moins, c'est ce que lui a toujours dit son père. Et son père a toujours raison. Toujours? hum... oui, il lui semble que oui.
Le regard de cet... Asauwin, se fait plus insistant. Alors, doucement, le Colonelle commence.

Si je parle, mon père me tuera. Mais la mort n'est rien face à l'humiliation que je viens de subir. Alors vous aurez vos réponses.
Mon père est l'Empereur Stofenberg, ennemi intime de la paix dans le monde. Il veut tout controler, il ne se lasse jamais de faire la guerre. Ma mère, je ne l'ai jamais connue.
J'ai reçu le meme entrainement que les hommes les plus vaillants, que les guerriers les plus farouches, et jamais je n'ai été vaincue, jamais! Mais je ne suis jamais montée en grade, parce que femme. et surtout parce que mon père me disait toujours qu'il avait honte de moi, que je ne serais jamais à la hauteur, que j'étais trop sensible pour diriger quoi que ce soit. Alors j'ai dis adieu à tout cela. et je suis devenue ce que je suis aujourd'hui.
Alors que nous recherchions en vain de la vie, nos espions ont trouvé cette planète. et des examins approfondis nous ont montrés que vous fesiez parti de l'ONAE, sensée rétablir l'ordre et la paix dans le monde. J'ai donc eu l'ordre de vous tuer, parce qu'une menace pour mon père est une menace pour mon futur royaume.

Soudain, les yeux du Colonelle, posés sur ceux, amusés, de Rix, reprennent cette lueur froide pleine de colère.

vous pouvez rire tout le temps que vous voudrez, mais je me laverais de cet affront dans un bain de votre sang!!!!

furieuse, le Colonelle se met debout, la chaise dans le dos, et, se baissant, saisit une dague dans sa chausse. Asauwin, le plus proche, tente de l'en empecher, mais recoit en échange la chaise dans les cotes. Le Colonelle, avec rapidité et efficacité, se débarrasse de ses liens. Relevée, elle réagit vite, et d'un bon, se retrouve derrière le bar, d'ou elle avait vu le patron sortir une arme, qu'elle saisit.

ha! s'exclame Kurhar, amusé, c'est un mauvais points pour nous ça!

les amis renversent alors à nouveau la table, Goldwind sauvant au passage les choppes, et le combat s'engage.
Asauwin se tourne, plutot amusé aussi, vers son ami :

dis moi Kurhar, ton arme a-t-elle un chargeur?

Asauwin se frottaient les côtes endolories, tout en souriant. Cela n'allait pas être simple. Il se trouvait à l'abri derrière une table, ses compères derrière une autre, renversée elle aussi.
Chacun guettait le moindre bruit.

"Colonelle, dit Asauwin, brisant le silence, ce n'était pas la réaction que j'espérait. Je t'avais dit que tu pourrais partir saine et sauve, ta réponse à mon offre n'était pas nécessaire.
_Je suis le Colonelle Stofenberg, je n'ai pas accepté d'offre, on ne me fait pas d'offre!
_C'est pourtant bien le cas, on en est à ce point car je t'ai fait une. Nous aurions pu te tuer sans problémes.
_Votre faiblesse a joué pour moi, je ne mourrai pas aujourd'hui, par contre ce jour est pour vous le dernier.
_Ce n'est pas faire preuve de faiblesse que d'épargner une vie. Nous respectons toute forme de vie, chacun à le droit de vivre. Qui es-tu pour juger si l'on doit vivre ou mourrir?
_C'est comme çà, les forts vivent, les faibles meurent, c'est comme çà partout, ce sont les lois que régissent l'univers.
_Qui a décrété cela? Qui dit qu'il est obligatoire de faire le mal pour vivre, d'occir quiconque croise ton regard? Ton père?
_Ne parle pas de mon père!! rugit Colonelle Stofenberg, coupant Asauwin.
_Crois-tu réellement que ton père te cédera son royaume? J'ai entendu ce que tu as dit, il t'en fait baver, parce que tu es une femme. Tu n'auras rien de lui, il te méprise!"

Asauwin avait appuyé ses derniers mots, comme on enfonce un clou.

"Arrête!! cria Colonelle Stofenberg"

Elle bondit, et de rage tira dans la table qui cachait Asauwin. Celui-ci se recroquevilla un peu plus. Il sourait néanmoins, cette fille n'était pas dépourvu d'émotions... de ressentiment, elle en était remplie, mais c'était certain, elle n'était pas complétement morte à l'intérieur, une lueur se cachait au fond d'elle.

"Nous ne t'avons pas épargné parce que tu es une femme, reprit Asauwin. Nous te respectons en tant qu'individu, avec tes qualités propres. Nous ne te demandons rien, aucun de nous n'attend une preuve quelconque de courage, de force ou autre. Pourquoi ne pas poser nos armes? Tu pourrais une fois dans ta vie relâcher la pression, te laisser aller...."

Colonelle Stofenberg écoutait, incrédule. Ses hommes qu'elle menaçait pour la seconde fois, lui proposait encore un compromis. Qu'il serait bon de tout arrêter. Juste une fois. Ne pas être dur, insensible. Laisser tomber les barrières. Elle essuya la sueur qui perlait sur son front. Non, elle était la fille de l'empereur Stofenberg. Jamais il lui serait pardonné une telle faiblesse. Elle serra les dents, se leva à nouveau, et tira sur la table abritant Asauwin.
Celui-ci soupira.
Les autres membres ONAE, continuant de boire, derrière leur table, se tournèrent vers leur ami.

"Bon, dit Kurhar, comme d'habitude on te laisse parler Asauwin, mais maintenant, on l'engage ce combat?"

Un large sourire fendait son visage, tandis qu'il serrait la crosse de son fusil.

Flooder invertébré Nombre de messages : 238 Date d'inscription : 20/03/2007

Goldwind finit son verre. Il espère encor raisonné cette femme par des mots. A l'utopie des jeunes, une si jolie choses inexistantes.

Bon, on fait quoi Kurhar, on le laisse se prendre une avoinnée et ensuite, on intervient.

Kurhar hésitait ...... et répondit : on va lui laisser uen dernière tentative et ensuite, on utilisera la bonne veille méthode de la force.

Goldwind rumina ... Ok Ok, on va encore attendre. A mon avis, cette femme a juste besoin que l'on s'occupe d'elle mais il faut qu'elle finisse d'arrêter sa mauvaise tête.

Mais bon, si tu y arrives Asauwin par les paroles, je te paie un bon repas.

Asauwin réfléchit quelques instants.

Hum... Soit, si c'est toi qui paie! répond-il avec un clin d'oeil.

Asauwin lève la tete par dessus la table, mais la rebaisse bien vite, évitant un tir.

Colonelle, c'est ma dernière offre! Contrairement à moi, mes amis ne sont pas patients!
Tant mieux, vous allez mourir plus vite comme sa! Venez donc vous battre comme des hommes!

Rix, intéressé, relève la tete.
Dis Kurhar, elle veut se battre, je peux? je peux?
Tu risque de l'abimer...
Mais non, je me retiendrais!
Hum... je ne pense pas que tu en sois capable très cher Rix.
Ho! allez!

Vous voyez? vous vous terrez! Et on appelle sa des hommes!

Les joues de Rix deviennent rouges.
Désolé mes amis, mais si elle continue comme sa, je sens que je vais la bousiller, l'écarteler, la réduire en boite de conserve, et pour finir la tuer!

Asauwin rit doucement.
C'est exactement ce qu'elle veut mon ami. Que tu sortes, pour qu'elle te vise à loisir.
Tant mieux! Si sa peut me permettre de la réduire en charpie! après tout, ce n'est qu'une femme!
Justement. Laissez moi essayer à nouveau.

Colonelle, tu n'arriveras rien par la provocation. Et pour ce qui est de la lacheté, ce n'est pas moi qui suis caché derrière le bar!
Goldwind souffle doucement.
Heu... on est cachés derrière la table! et en plus, on boit!
Oui, et tu devrais arrêter, tu ne nous serviras à rien dans un état lamentable!

Kurhar reprend.

Ne fais pas semblant d'etre forte Colonelle! Si tu es en vie c'est que nous le voulons bien. Tu n'as aucune chance, rends toi, et peu etre qu'on ne te vendra pas au bord de la galaxie! Rix se contentera de se passer les nerfs sur toi!

Asauwin saisit sa manche.
Ce n'est pas très diplomate mon ami.
Tant mieux! c'est ton boulot, mais la sa me chauffe!

Je ne fais pas semblant d'etre forte, je n'en ai pas besoin face à des pleutres! Et je ne me fais pas d'illusions non plus! Si je m'en sors, c'est parce que vous etes stupides, et encore plus bavards que des femmes!!!

Rix, se relève rapidement, prend son arme, et se dirige en courant vers le bar, sans que ses amis ne puissent le retenir.

Alors la c'est la goutte qui fait déborder la chopine!!!

Rix saute par dessus la table, épée au poing, près à en découdre. Cela faisait trop longtemps que cette fille leur manquait de respect.
Il n'eut pas le temps de retomber au sol qu'une grenade à pulsations rebondit deux ou trois fois avant de finalement exploser.
Rix se trouva projeter par l'explosition, il alla se fracasser sur une table au fond de la salle. Il resta là, inconscient, parmis les débris de table et de chaise.
Asauwin n'eut le temps que de se tasser derrière son abri, dont la moitié vola en éclat.

Kurhar et Goldwind furent projeter en arrière, et en un éclair rampèrent derrière une autre table, encore en état. Puis Goldwind se hissa au niveau de Rix pour voir dans quel état il se trouvait.

La poussière commençait à retomber. Le silence était lourd. Asauwin se risqua à parler:

"Tout le monde est sauf?
_Goldwind et moi allons bien, déclara Kurhar.
_Rix est sonné, mais pas de blessures graves, rassura Goldwind.
_Et toi Colonelle?"

C'est incroyable se dit Colonelle Stofenberg, je veux les tuer et ils s'inquiètent de savoir si moi je suis en vie.

"Colonelle? répéta Asauwin.
_Ca va, ça va grogna Colonelle Stofenberg."

Asauwin regarda par un trou formé dans le mur de la taverne, pour voir qui était dehors.
Il discerna quatre ou cinq hommes, en uniforme. Ils portaient de lourdes bottes, un pantalon renforcé, un plastron sur le haut du corps, et un casque recouvrait leur tête. Ils étaient armés d'un fusil, et d'un bouclier de protection, avec dessus un emblême semblable à celui dessiné sur le brassard qu'arborait Colonelle Stofenberg.

"Des amis à toi Colonelle, dit Asauwin. J'en distingue quatre ou cinq, peut-être sont-ils plus. Ils sont bien équipés, les choses deviennent intéressantes, dit Asauwin en souriant pour lui même. Tu manques à ton père il semblerait.
_Oh la ferme! hurla Colonelle Stofenberg. Il n'y a pas de quoi rire. On n'est pas en bonne posture. Mon père a dû s'impatienter, vous détectant encore en vie, il vient finir mon travail.
_Tu n'as plus qu'à les rejoindre, dit Asauwin. Papa va être fier de sa fifille.
_Tu n'y es pas, imbécile! Je préfère encore mourrir que d'aller expliquer mon échec à mon cher père.
_Quitte à mourrir, meure à nos côtés. Bats toi avec nous. Si au moins on a une chance de mériter ton respect que tu sembles si difficile à accorder, ce sera dans le combat. Que peux-tu nous dire sur les forces armées de ton père?
_Ils sont surentraînés, bien équipés et qui plus est, ils ne se déplacent que par commando, c'est à dire au nombre de 20. Je ne sais pas combien de commandos a dépêcher mon père."

Colonelle Stofenberg s'était surprise à répondre aussi vite à ces inconnus, les aidant ainsi. Après tout, c'est vrai que quitte à mourrir...
Elle fut interrompu dans ses pensées par une voix faible:

"Ah, enfin de l'action, et à notre hauteur. Une gorgée et je n'en fais qu'une bouchée, posez vos derrière sur un chaise et prenez en de la graine, dit Rix, le regard embrûmé.
_Même un coup sur la tête ne nous l'a pas changé, regretta en riant Goldwind."

Flooder invertébré Nombre de messages : 238 Date d'inscription : 20/03/2007

Goldwind et Kurhar se concerta.

Goldwind : Bon, on fait quoi, on l'immobilise le temps de s'occuper des nouveaux jouets qui arrivent ? Parce que là, ça commence à me lasser. Et Rix va finir en lambeaux si cela continue.

Kuhrar : Bon, je crois que cette fois-ci, on va s'en occuper toi et moi mon ami. On se refait la bonne vieille techique ?

Goldwind : compris.
Kuhrar se leva et se dirigea à sa gauche afin de fair ediversion. La colonelle suivit rapidement Kurhar mais ne vit pas goldwind sortira subreciptement et qui se dirigeait vers elle.

Lorsqu'elle s'aperçu de la ruse, il était déjà trop tard.

Goldwind : Désolé ma petite, mais le jeu des grands va commencer et je ne voudrais pas te voir blesser par les joujous de ton père.

Goldwind utilisa alors sont arme réglé sur la position pour assomer son adversaire et assoma la Colonelle qui s'effondra dans ses bras.

Il la posa par terre délicatement et dit : bon, les amis, on va enfin pouvoir s'amuser. Allez, celui qui en frappe le moins payera la prochaine tournée.

Kuhrar était déjà prêt a recevoir les nouveaux jouets, impatient de se défouler un peu. Des commandos ??? ça le faisait rire aux éclats.

Dehors, les hommes semblaient attendre quelque chose. Tous étaient silencieux. Dans le bar, les amis sont placés, et attendent. Ils ne passeront pas tous en meme temps par la porte. Puis, une porte qui s'ouvre, des bruits de talons que l'on claque, des hommes au garde à vous. Une voix masculine hèle les amis :

Dites moi messieurs, etes vous en forme? je viens m'encquérir de la santé de mon cher Colonelle. j'espère que vous ne l'avez pas trop abimée, cela serait domage!

le ton est sarcastique, cet homme se moque du Colonelle. Mais qui est-il, mystère.

Elle est en pleine forme, rassurez vous.
Tant mieux alors. et vous messieurs?
De meme.
Tant mieux alors. j'ai toujours préféré tuer des hommes en état de se battre. Puis-je trouver parmis vous un Empereur?

les amis ne répondent pas. Rix, qui semble en forme, est sur le point d'exploser de fureur. Cet homme se moque d'eux, et il n'aime pas sa. Asauwin est calme, comme toujours. Goldwind finit lentement sa chopine, et Kurhar a les yeux rivés à la porte.

Bien messieurs, pouvez vous m'indiquer qui est votre chef? Non? Tant mieux alors, je vous interrogerais moi meme, et ce sera avec le plus grand des plaisirs!
...
Vous ne dites rien? Vous avez fui? quel domage, moi qui voulais vous rencontrer... un... par... un!

Aussitot, comme s'il s'eu agit d'un code, des grenades explosent les murs, les hommes armés entrent dans la pièce, et le combat s'engage, chacun des amis étant aux prises avec quatre malfrats.

dans tout ce tumulte, chacun peu remarquer que ces hommes en veulent aussi au Colonelle, qui est pourtant la fille de leur chef! les hommes sont nombreux, ils se battent bien, chacun peu remarquer chez eux des tactiques percues déjà chez le Colonelle.

Bientot, il fait plus noir dans la salle, chacun se bat bientot pour son compte, les 4 amis restant dos à dos.
Un soldat s'approche du Colonelle, qui se réveille doucement, mais se prend un tir dans le ventre. Le Colonelle réagit, c'est le patron, dont elle ne connait toujours pas le nom, qui l'a sauvée.
Sauvée... elle n'a pas le temps de s'attarder sur le détail, et plonge dans la bataille. Elle se rapproche sans s'en rendre commpte, du chef du bataillon, qu'elle reconnait comme son cousin, qui lui a toujours volé la vedette. Rageuse, elle se jette sur lui.

Derrière, Rix perd son arme, se bat maintenant à mains nues et tache d'en retrouver une autre, ou la sienne ; Asauwin, toujours au corps à corps, est blessé à la joue, sous la forme d'une estafilade qui laisse germer une perle de sang, et sa veste est déchirée dans le dos, laissant voir une trainée de sang ; Goldwind s'épuise, s'essoufle, mais tient bon, il ne faiblira pas tant qu'il aura une arme dans la main ; Kurhar, lui, semble etre la cible principale, il est touché à l'épaule et la cuisse.

Le combat se fait plus rude, il en vient de partout, deux hommes venant en remplacer un seul, mort bien souvent, aux pieds des amis.
Le combat entre le Colonelle et son cousin se fait plus dur, mais il est foubre, et alors que le Colonelle se retourne en entendant un cri de Goldwind, touché à l'avant bras, son cousin sort une lame, qui vient glisser horizontalement sur le ventre du Colonelle, qui s'effondre sans un cri.

Les yeux agrandis d'Asauwin suivent le mouvement du corps vers le sol...

Asauwin était encerclé par trois hommes. Il regardait, comme au ralenti, le corps de Colonelle Stofenberg tombé lentement.
Il s'abaissa alors brusquement, et balaya du pied les jambes de l'assaillant lui faisant face. Celui ci tomba lourdement au sol, et Asauwin n'eut plus qu'à se pencher pour l'assomer. Il se releva aussi rapidement pour assené une manchette dans la gorge du belligérant se trouvant à se gauche, et d'un coup de pied latérale il frappa l'homme à sa droite à la tempe.

Ainsi, il put alors courir en direction du cousin de Colonelle Stofenberg, qui au dessus de sa victime, savourait l'instant le sourire aux lèvres. Durant sa course Asauwin attrapa un des militaires au passage, le plaça devant lui pour que l'homme fasse bouclier: un laser se ficha dans sa poitrine, l'homme émit un râle et tomba au sol.

Asauwin arriva au niveau du cousin de Colonelle Stofenberg.
Pendant ce temps, les autres avaient fort à faire: Rix se démenait, derrière un poteau, son arme qu'il avait ramassé à la main. Il pourfenda un des militaires, se cacha derrière le poteau où un coup de fusil laser se ficha. Il reprit ensuite son combat, et ainsi de suite.
Goldwind, un peu diminué par sa blessure, tirait à l'abri derrière une table sur plusieurs belligérants. Ses coups faisaient souvent mouche.

"14, 15, 16... non 15, il se relève bon sang... non 16 hé hé... Alors Kurhar combien?
_12, mais j'ai quelques égratignures qui me ralentissent, laisse moi le temps de me refaire."

Asauwin faisait maintenant face au cousin de Colonelle Stofenberg.

"Nous n'avons pas été présenté. Asauwin, Diplomate ONAE, empereur de Seylon.
_Argon, neveux de l'empereur Stofenberg. Ton nom m'importe peu, à moins que je ne grave moi même ta tombe!"

Il se jetta alors sur Asauwin, la lame qu'il tenait en avant, prêt à l'empaler. Asauwin sd'un saut de côté évita de justesse l'assaut, et d'un coup sur le poignet d'Argon, le désarma.
Argon se frottait le poignet tout en regardant Asauwin avec haine. Les deux combattants se faisaient face.

"Tu ne maîtrise pas ta colère, tu t'emportes, tu n'es pas assez précis, provoqua Asauwin.
_ Tu es rapide, en effet, répliqua Argon. Je te tuerai néanmoins!"

Il se jetta de nouveau sur Asauwin, le poing en avant, voulant le frapper au visage. Asauwin saisit le bras d'Argon par la poignet, laissa l'élan de celui-ci l'emporter. Le bras d'Argon tourna, se retrouva derrière lui, et Asauwin de sa main libre passa la main sous le menton d'Argon, et serra fort.
Argon suffocait.

"Tu n'écoutes pas ce que je dis. La colère t'aveugle, et te rend sourd manifestement, ria Asauwin."

Asauwin baissa les yeux, vit que Colonelle Stofenberg respirait encore, et que peu de sang coulait. Elle vivrait.
"Messieurs, hurla Asauwin, je détiens votre chef. Baissez vos armes ou décampez, sinon je me verrais obligé, de tuer ce cher Argon."

Un coup de fusil laser se fit entendre, Asauwin se déporta légèrement; le tir atteint Argon en haut de la cuisse, ce qui le fit rugir de douleur.

"Ne soyez pas stupides, ou bien Argon se verra bientôt transformé en gruyère.
_Arrêtez bandes d'abrutis, hurla Argon. Partez! Allez chercher mon oncle!"

Asauwin tira la bras d'Argon en arrière, le cassant presque.

"Tu parles trop!"

Les soldas partirent, laissant le bar en ruine presque vide. On plaça Argon sur une chaise encore en étant, on l'attacha solidement, et on le baillonna.
Asauwin s'approcha de Colonelle Stofenberg, prit une bouteille d'alcool fort, et en fit couler un peu sur la plaie de celle-ci. Elle grimaça, toussa, mais resta inconsciente. Avec une trousse de secours partiellement complète de Kurhar, on parvint à faire un bandage correct à Colonelle Stofenberg.

"Bon, ce n'est pas le tout, dit Goldwind qui s'était saisi de la bouteille qui avaient fait office de désinfectant. On ne doit pas trainer dans le coin.
_Oui dit Asauwin perplexe. Comment va-t-on s'en sortir cette fois-ci?"

Chacun réfléchissait dans son coin, et puis, Rix intervint.

Déjà, il faut trouver un vaisseau. Ce type n'en a pas un?
Les hommes sont surement partis avec, et puis ce serait trop risqué, ils pourraient nous détecter.
Alors on en emprunte un!
A qui?
Hm... j'ai vu un marchand l'autre jour, il m'a dit qu'il resterait là pendant un bout de temps encore.
Ce n'est pas digne de nous de voler!
Mes amis, vous souvenez vous d'un certain... Kurhar 1er? dit Asauwin avec un petit sourire.

Les trois amis se tournèrent vers lui. Asauwin tenait dans sa main ce qui lui permettait d'entrer en contacte avec sa planète, et donc avec son armée. Un message rouge clignottait, signalant que le vaisseau ne tarderait pas à arriver. Plus que quelques heures...

Bon, en attendant, ils n'ont pas trop abimé le bar!
Nous aurons le temps de reprendre des forces, aussi.
Montre moi, Kurhar?

Les blessures de Kurhar étaient profondes, et toutes sales. Lorsqu'on y versa de l'alcool, il grimaça, se retenant de crier. Mais il n'y aurait pas besoin d'emputer, c'était déjà sa.

Tranquillement, les amis trouvèrent des chaises à peu près en état, et s'assirent, regardant parfois par les trous du mur pour guetter, au cas ou.
Chacun convaint que c'est Asauwin qui devait payer la tournée, parce qu'il n'avait pas tué ses adversaires. Ils se remirent donc à boire, et jouer avec les morceaux de cartes qu'il restait, en attendant le réveil du Colonelle, et l'arrivée de Kurhar 1er.

Un léger bruit se fit entendre du côté de Colonelle Stofenberg, alors allongée par terre.
Asauwin se leva pour voir comment elle allait.

"Alors Colonelle? Tu t'es fait avoir on dirait. Comment tu vas?
_Ca va, articula Colonelle Stofenberg."

Elle se redressa, et vit qu'on l'avait soigné, pansé, une tunique roulée en boule faisait office d'oreiller. Ces hommes qu'elle avait voulu étriper lui avait probablement sauvé la vie.

"Vous... euh... enfin je voulais... j'ai pas l'habitude de...
_Ca va ça va, l'interrompi Asauwin, je suppose qu'il n'est pas aisé de remercier quelqu'un pour la prochaine fois. Repose toi, tu n'es pas complètement remise. J'espère que maintenant tu nous acceptera en tant qu'amis, et non comme cibles.
_Je... Je vais essayer...."

Asauwin se leva, et retourna s'assoir. Après un tour de jeu de carte, Colonelle Stofenberg vint s'assoir elle aussi à la table.

Sans lever les yeux de ses cartes, Kurhar l'interpella:

"Tu ne devrais peut-être pas, tu es encore faible.
_Ca va, répondit simplement Colonelle."

Elle ne savait que dire en réalité, se trouver parmis les gens que l'on voulait tuer quelques heures auparavant n'était pas chose aisée.
Toujours sans lever la tête, Goldwind fit glisser un verre à Colonelle Stofenberg. Celle-ci le prit, incrédule, et sans rien ajouté, but une gorgée. Il était bon de s'assoir ainsi, lâcher prise un moment, laisser tomber les masques.
Il fut proposer à Colonelle de jouer avec eux, mais un bip dans la poche d'Asauwin les interrompi.

"Messieurs, Mademoiselle, et si nous allions nous promener?"

Ce fut à la surprise de tous Colonelle Stofenberg qui répondit en premier, avec humour:

"Avec joie!"

Tous le sourire aux lèvres, ils regardaient au dehors un nuage de poussière s'élever tandis que le Kurhar 1er se posait.

Ils se dirigeaient tous vers le vaisseau qui leur permettrait peut-être de s'en sortir, quand Rix se retourna:

"Eh, on oublie le paquet au fondu bar!
_Ah oui, dit Asauwin, ce cher Argon, qu'allons-nous en faire?"

Entendant le nom de son cousin, le Colonelle fait volte face, et dirige ses yeux plein de haine et de rancoeur vers son cousin. Aussitot, elle court vers lui, et le saisit à la gorge, commençant à l'étrangler.

Maudis sois tu, Argon! Le chouchou! Ha tu as voulus me tuer, ha tu faisais ton fier, ha tu jouais au roi! et bien c'est toi qui va mourir maintenant! Misérable cloporte, sale maccabé rongé par la putréfaction, vermine assaisonnée aux patafioles, conserve périmée, sale...

les amis, assistant à la scène, se tiennent les cotes de rire. Qui aurait pensé voir le Colonelle dans cet état la? Puis, Goldwind se décide à intervenir, et c'est toujours en riant qu'il vient saisir le Colonelle par la taille, pour l'empecher de commetre un meurtre.

Allons demoiselle, nous avons à faire avant l'arrivée des hommes de votre père.
Mais lachez moi dont! Que je le pulvérise!!!
Plus tard, plus tard!

Les autres étaient déjà dans le vaisseau, regardant ce spectacle vraiment étrange, mais pour le moins distrayant. Rix avait remarqué l'allusion à la boite de conserve, devinant ainsi qu'elle l'avait entendu ; Asauwin se tenait les cotes, encore un peu endolories ; mais les blessures de Kurhar, secoué de spasmes, lui faisaient mal, aussi on décida de l'emmener au plus vite dans la salle de récupération.

Pendant ce temps, le Colonelle s'était assise aux cotés d'Asauwin, qui reprenait avec plaisir les commandes de son cher vaisseau. Rix et Goldwind s'assirent à une table, reprenant une discussion interrompue, avec près d'eux, le neveu du Roi.
Asauwin remarque rapidement que le Colonelle a les yeux grands ouverts.

Tu n'as jamais vu de vaisseau de bataille?
Bah... de loin. Je trouve sa trop gros, sa ne vaut pas mon petit chasseur!

Asauwin sourit.
Nous verrons, tu me diras!

Asauwin enclencha la commande permettant au Kurhar 1er de décoller.
Goldwind et Rix se trouvaient à l'arrière du vaisseau, et dévisait sur lequel avait été le plus vaillant lors du combat avec les soldats de l'empereur Stofenberg.
Kurhar quant à lui était dans une petite pièce contenant un caisson de récupération. Celui-ci plonge le corps à une température très inférieure à zéro, permettant au corps de cicatriser et aux muscles de récupérer plus vite.

"Le radar indique une forte concentration de vaisseaux, combien sont-ils tu penses Colonelle? demanda Asauwin.
_Nous sommes venus avec un petit contingent; environ 500 chasseurs lourds, une centaine de destructeurs, plus le vaisseau mère de l'empereur."

Elle ne l'appellait déjà plus son père.

L'intercom du vaisseau grésilla:

"Qui que vous soyez, veuillez stopper vos machines et attendre qu'un vaisseau vous arraisonne, vous aurez alors l'honneur de servir l'empereur. Dans le cas contraire, vous serez détruits.
_Ils ne doutent de rien, souria Asauwin. Je vais répondre."

Asauwin parla alors un dialecte inconnu et incompréhensible, à la surprise de Colonelle Stofenberg.

"Tu leur as dit quoi? Et tu parles combien de langue?
_Je leur ai dit que je parlais pas leur langue, ria Asauwin. J'ai parlé un dialecte d'un peuple sanguinaire et barbare de la bordure extérieure. Ca donnera peut-être le change, ou ça précipitera notre fin, dit en souriant Asauwin. Quant à savoir combien de langues je parle, plus tard, on approche.
Goldwind, Rix, dans les tourelles de combats!"

Les deux compères se levèrent d'un bond, et rejoignirent leur poste en ayant parié sur lequel des deux abattrait le plus d'ennemis.

Asauwin enclencha les tourelles automatiques qui défendraient le vaisseau en plus de ses deux amis.

"Et moi? dit Colonelle Stofenberg, je fais quoi?
_Tu m'aides et me guides, tu me préviens des tirs et vaisseaux que je n'aurais pas vu. Et tu surveilles le bouclier, il faut qu'il tienne jusqu'à ce qu'on quitte le champ de gravité de la planète, alors on passera en hyper espace. Et tu t'accroches"

Asauwin eut à peine fini sa phrase qu'il faisait pivote le vaisseau pour éviter un tir, et un looping pour éviter un vaisseau. Colonelle Stofenberg, interloquée et secouée, regardait Asauwin avec incrédulité. Il pilotait aussi, ils savaient donc tous tout faire ces hommes là?
Le vaisseau tremblait, sous l'effet des tirs, et des changements trop brusque de direction.
Asauwin se démenait pour esquiver tirs et vaisseaux.

"On ne tiendra pas longtemps à se rythme. Les gars, abattez les plus vite, le bouclier va finir par céder."

Les deux amis criaient et riaient en comptant les vaisseaux abattus, jouant presque à un jeu vidéo.

Colonelle Stofenberg ne savait où donné de la tête, tout allait très vite devant elle, entre tirs, explosions, vaisseaux frolant le Kurhar 1er. Elle regardait anxieuse, le niveau de protection du bouclier diminuer petit à petit.

Asauwin, tendu l'extrême, suait à grosses gouttes. Un vaisseau leur arrivait en plein dessus, Colonelle Stofenberg se protégea par réflexe. Elle entendit une explosion, elle écarta les doigts, pour voir que le Kurhar 1er passait à travers le feu de l'explosion. Asauwin souria; il enfonça un bouton rouge.
Tout le monde fut plaqué à son siège, l'espace se troubla, le Kurhar 1er disparu des écrans de contrôle des vaisseaux de l'empereur Stofenberg. Il avait fait un saut dans l'espace.

Tout est calme, le vaisseau se promène.

On ne rentre pas tout de suite, je profite un peu. Bravo mes amis, vous avez été brillants.
Oui, je le reconnais, mais Rix nous doit quand meme un coup!
Bah! Sa ne vaut pas le corps à corps! répond Rix, qui se met à bouder dans son coin.

Les deux amis rient aux éclats. Cela fesait bien longtemps que Rix avait eu l'occasion de bouder. Le Colonelle se dirige, pendant ce temps, vers la salle de récupération, ou elle voit Kurhar, toujours dans son caisson.

Ainsi c'est toi qui m'a sauvée... murmure-t-elle. et c'est aussi à cause de toi que j'ai perdu mon Royaume... Dois-je te tuer? Te remercier?

Le Colonelle se met à méditer, là, devant un homme qui dort, qui l'a sauvée, qui n'a pas voulu qu'elle meure, et qui l'a laissée s'asseoir à leurs cotés. Les sentiments se bousculent dans sa tete, certaines lois de son père lui reviennent à l'esprit, se partageant l'espace avec les souvenirs, la souffrance, la douleur, et l'apréhension. Elle qui aurait put devenir tout, une Reine redoutable et redoutée, n'est plus rien, sinon une femme en fuite, avec des hommes qu'elle aurait dû tuer, et qui l'ont épargnée.

Alors, doucement, comme une plante, germe en elle un sentiment nouveau, qu'elle ne saurait déchiffrer pour le moment : un mélange de confiance, de reconnaissance, et d'autre chose. Et alors qu'elle entend dans son dos les éclats de rire de Goldwind, qui dirige le vaisseau n'importe comment, sous le regard amusé et pourtant attentif d' Asauwin, elle se met à avoir peur de ce sentiment qui gronde en elle. Alors, simplement, elle tombe à genoux, et pleure, là, devant cet homme.

Et tandis que Kurhar reste endromi tel un nouveau né qui rouve ainsi un repos bien mérité, semblant alors insensibleà cette jeune femme.. Asauwin, qui ne pouvait s 'empêcher de surveiller les évenements à bord de son plus beau (quoi qu'ancien) vaisseau, vis Colonelle à genou.. il compris que des émotions fortes et contradictoires devaient mener une lutte acharné pour le contrôle des actes à venir du personnage..

L'instinct d'Asauwin lui dicta alors de réveiller Kurhar depuis une commande d'urgence du tableau de bord.. Colonelle avait montré qu'elle avait de la ressource, et aussi des actes parfois "absurdes" ou tout du moins innatendu..

Tandis que Kurhar s'éveillait, il vint doucement derriere sous le regard de Rix qui par acquis de conscience gardait sa main sur le pommeau de son épée..

Alors, dit il, tu semble boulversée..

Oui, répondit elle entre deux sanglots, j'étais venu executer une mission, et me voici en fuite avec mes cibles, devenu en peu de temps bien plus proche de moi que ceux de mon clan ne l'ont été dans toute ma vie!

Kurhar qui avait saisi les derniers mots de Colonelle, s'immissa dans la conversation...
Et bien.. ton père, homme sanguinaire, toi piètre assassin (bon ok on était plus nombreux.. amis aussi un poil meilleurs, glissa-t-il avec un rire narquois), en ce qui nous concerne, effectivement nous sommes pour le retour aux valeurs nobles de la vie, de lma paix, mais là en s'en prenant à nous, ton "empereur" précipite sa fin.. il nous aurait fallu du temps pour en entendre parler et nous occuper de lui. mais là c'est de la provocation.. et même si cette extremité ne nous enchante guere (Rix grimaça en entendant ce "mensonge") nous serons obligés pour atteindre notre objectif d'arréter les agissement de ton père.. et je l'avoue, personne mieux que toi ne saurait aidé dans cette tâche.. qu'en penses-tu?

Le Colonelle, d'abord surprise, leva ses yeux vers l'homme qui venait de parler, debout devant elle. Sur le coup, elle se dit betement que heureusement, il n'avait pas été déshabillé avant d'etre mis en "reformation".
Elle réfléchit quelques instant aux paroles, mais la réponse se fit très claire à ses yeux. Et pourtant...

Il est mon père...
Oui, et il a voulut te tuer me semble.
Mon cousin a toujours désobéit.
Comment aurait il annoncé ta mort à ton père?
Vous auriez été responsables.
Ton père se moque de ce que tu devient et de ce qui peut t'arriver.
Pourquoi m'aurait il gardée dans ce cas?
Parce qu'il avait besoin de toi, ce qui n'est plus le cas.

Les trois autres amis assistent à cette joute verbale, avec un léger sourire sur les lèvres. Kurhar, toujours debout, regarde le Colonelle, toujours à genoux devant lui, et lui répond du tac au tac, sans hésitation. d'ailleur, cela a le don d'énerver le Colonelle, qui se met finalement debout, pour lui répondre directement que par l'intermédiaire de ses pieds. Et le fait qu'elle se découvre plus petite que lui, lui arrivant au menton, l'énerve plus encore. face à lui, elle laisse la colère reprendre le dessus sur ses sentiments étranges.

Vous ne savez rien de mon père! Vous ne savez pas tout ce qu'il a put endurer pour devenir ce qu'il est aujourd'hui! Vous vous croyez puissants parce que vous voulez propager la paix dans le monde, mais sans votre armée vous n'etes rien! Vous n'avez aucune chance de vaincre mon père, tous autant que vous etes! parce que votre gentillesse est une faiblesse, qu'il a apprit depuis longtemps à controler! Vous n'etes rien!

Kurhar sourit.

Alors nous nous ferons un plaisir de te prouver que tu as tords. Et tu sais comment?
Vous révez éveillés! Vous etes faibles! crache-t-elle.
Oui, mais tu verras quand meme la fin du Royaume de ton père. Quitte à t'attacher à nouveau.
vous croyez vraiment que je vais vous aider à vaincre mon père?
Les yeux de Kurhar brillent d'une lueur que le Colonelle ne peut déchiffrer.
Regarde moi dans les yeux et dis moi que tu ne le fera pas.

Les défenses du Colonelle semblent totalement détruites. Elle détourne les yeux, pour venir les poser sur ceux, calmes, d'Asauwin.

Les soldats se relaient toutes les heures, mais entre le moment ou l'un s'en va et que l'autre arrive, il y a un délai de 10minutes, pendant lequel il est possible de tenter une attaque surprise. Les canons n'ont pas une rotation de 360 degrés, ils ont plusieurs angles morts, notament sur leur droite, parce que bien souvent, les attaques viennent de gauche, je n'ai jamais su pourquoi. Ils sont tous indépendants, non dirigés, et leur faiblesse est là, ils ne reconnaissent pas les déchets des vaisseaux. le bouclier a un temps de pose de trois minutes, au moment du midi, ou il est désactivé, parce que remplacé par le grand. Les soldats sont très bien entrainés, mais vous avez du vous en rendre compte seuls. Cependant, ils ont une faiblesse dans l'armure, sous les bras et en haut du cou, juste sous l'oreille, visible lorsqu'ils tournent la tete. C'est pour sa qu'ils la tourne le moins possible, donc attaquables sur les cotés notament. je ne sais pas si vous avez remarqué, mais la plupart sont gauchers. L'Empereur a équipé son vaisseau d'une étoile de la mort, il est donc redoutable, mais il est aussi très lent. Son point faible est un chasseur léger conçu pour la vitesse et la destruction de boucliers : le mien.

Ses mots ont été dit comme lorsqu'elle faisait un compte rendu à son père, ou expliquait aux hommes comment procéder. Ses yeux n'ont pas quitté ceux du diplomate, qui les ont soutenus tout le long du récit.

et bien alors, tu vois! répond-il avec un sourire en coin.
mais à quoi cela va vous servir? Je ne peux récupérer mon vaisseau seule, et l'Empereur sait que je sais tout sa, il changera sa tactique en conséquence!

Asauwin réfléchissait suite aux paroles de Colonelle Stofenberg. Puis son oeil fut attiré par un voyant qui clignotait sur le tableau de commande du Kurhar 1er.

"Mes amis, dit-il, nous avons pour le moment quelque chose de plus urgent à régler. Nous sommes à court de deutérium. Je vais mettre le vaisseau dans une configutation où l'on consommera le moins possible, nous dériverons en quelque sorte dans l'espace. Dans le même temps, j'activerai le radar pour que l'on détecte les traces de vies dans le coin. Ainsi on ira se ravitailler si nous le pouvons.
En attendant, je suis ruiné! Je propose qu'on se repose, nous allons en avoir besoin. Nous n'avons qu'à chacun notre tour rester éveiller. Je propose Kurhar que tu prennes le premier quart, vu que tu as un peu récupéré déjà."

Asauwin, après avoir presser les commandes nécessaires à l'exécution de son plan, se leva, et s'installa aussi confortablement que possible sur une des banquettes du vaisseau. Il soupira d'aise, et s'endormi assez vite.
Il ne fut réveillé que longtemps après, quand Rix, dont le tour était venu de faire la vigie, est appelé tout le monde.
Asauwin se leva, ainsi que les autres amis, et se dirigèrent vers Rix. Colonelle Stofenberg arriva à leur suite.

"Tu as pu te reposé, demanda Asauwin.
_Oui un peu, répondit Colonelle Stofenberg.
_Bien, dit Asauwin, je sais que ce n'est pas évident pour toi tout ce qui arrive."

Colonelle Stofenberg baissa les yeux. Asauwin s'installa aux commandes de son vaisseau. Le radar indiquait des traces de vie, sur une petit planète non loin de là.

"Je vais me diriger vers cette planète, une fois dans son champ de gravité, je couperai les moteurs, nous sommes à sec. Juste quelques coups de rétro-fusées pour bien atterrir.
Préparez vous Messieurs. Et Mademoiselle. Je n'ai aucune idée de ce qui nous attends là bas, je n'ai jamais été dans ce coin de l'univers.
Colonelle, sais-tu si ton père dirige cette planète?
_Il a la main mise sur nombres de planètes. Soit il les dirige lui même, soit les seigneurs de ces mondes sont à sa botte. Impossible de savoir.
_D'accord, alors nous devrons être discrets. Il ne faut pas que l'on nous reconnaisse.
_Je sors ma fausse moutache, intervint avec ferveur Rix.
_Non mon ami ria Asauwin. Discret j'ai dit. Bon, on y arrivera dans moins d'une heure, tenez vous prêt."

Le Kurhar 1er se dirigeait lentement vers la petite planète. Asauwin manoeuvrait tranquillement, l'intercom ne sonnait pas. Les aventuriers pouvaient approcher sans danger pour le moment.
Asauwin se concentra un peu plus à l'approche d'une sorte de cité, pas très grande. Il remarqua l'aéroport, où deux vaisseaux stationnaient déjà.
Une fois le vaisseau posé, Asauwin rejoignit le groupe devant la porte du vaisseau.

"Bon, allons-y. Je préfèrerais qu'on me laisse parler. Prêt?"

Il actionna la porte, et avança tout en remontant la capuche de son grand manteau sur sa tête, le groupe d'ami à sa suite.

Un homme les attendait au pied du vaisseau. Il s'adressa à Asauwin, dans une langue étrangère. Asauwin répondit, puis fouilla une de ses poches, et lança une pièce à l'individu.

"Nous devons payer pour stationner et entrer dans cette cité. Ce n'est pas bien agréable, mais ne faisons pas de vagues."

Le groupe d'amis avança alors pénétrant dans la cité.

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